Dans cet article, nous allons parler d'une adoration importante, son statut obligatoire est largement propagé sur la toile et nous ne voulons pas retenir les personnes désirant pratiquer cette oeuvre, mais simplement exposer des paroles conformes à la situation actuelle.
Partir d'un pays, changer ses habitudes et délaisser un lieu qui ne permet pas de pratiquer sa religion est noble et méritoire. Néanmoins la difficulté pour beaucoup de le faire ne les oblige pas à se mettre dans des situations insurmontables. Il existe de nombreuses obligations, le musulman se doit d'avoir des priorités. Nous sommes témoins de beaucoup de dérapages, au nom de la Hijra (la fuite d'un pays non-musulman, vers une terre d'islam).
Le Chaykh AbdelKarim Al-Khoudair, qu'Allah le préserve, explique : "Fuir un pays non-musulman vers une terre d'islam est obligatoire à la base, mais le fait qu'il n'est pas la capacité de se déplacer à cause des frontières, des visas et d'autres affaires qui lui causeraient du tord. Dans ce cas il est considéré comme faible." [Oumda Al-Ahkam]
Chaykh AbdAllah Al-Fawzan, qu'Allah le préserve, dit : "S'il n'est pas capable d'accomplir la Hijra pour cause de maladie, de faiblesse, ou qu'on lui impose le séjour dans un lieu, ou encore qu'il soit empêché par des raisons politiques et des lois propres à son pays, il est exempté. Qu'il s'éloigne des non-musulmans comme il le peut. Qu'il affirme sa religion et patiente sur leurs méfaits." [Minha Al-Allam]
Chaykh Mouqbil Ibn Hady Al-Wadi'y, qu'Allah lui fasse miséricorde, a dit :
La "hijra" vers les pays musulmans est très fatigante, comment cela? Peut être que tu atteint un pays et ils te considèrent là bas comme un espion et ils te renvoient d'où tu viens, ceci est une chose et il y en a une autre chose c'est la corruption présente dans tous les pays musulmans [...] Donc je dis à celui qui établit pour lui sa religion en Amérique ou ailleurs et qu'il n'est pas capable ni n'a la possibilité de pratiquer la "hijra", qu'il n'a rien contre lui in châ Allah, et si il pense qu'il est dans la possibilité de la pratiquer je lui conseille de laisser ses enfants et sa femme et qu'il parte et qu'il voit le pays, est-ce qu'il convient d'y séjourner, est-ce qu'il est capable de s'y établir ou bien allons nous lui demander des carte de séjours et des choses dont il n'est pas capable d'apporter, Allah ne charge pas une âme plus que ce qu'elle ne peut supporter..."
 A écouter ici : 
Le Chaykh AbdAllah Al-Jibrin, dans son explication de "Oumda Al-Fiqh" signé par le Moufty AbdelAziz Ali Chaykh entre autres, dit :  "De nos jours les convertis à l'islam sont nombreux dans les pays non musulmans et la louange revient à Allah. Grace aux moyens de diffusion de l'islam dans ces pays et la présence d'une communauté musulmane, comme des commerçants, des voyageurs, des étudiants ou autres, il est permis à ces convertis de rester dans leurs pays qui ne sont pas des pays musulmans, s'ils arrivent à extérioriser les rites de leur religion et c'est possible dans la majorité de ces pays à l'heure actuelle."

Al-Mawardy, qu'Allah lui fasse miséricorde, disait : "S'il est possible d’extérioriser sa religion dans un pays parmi les pays non musulmans, on le considèrent comme une terre d'islam. Il est préférable d'y rester que de partir dans l'espoir qu'il y a de faire entrer d'autres personnes dans l'islam."

Al-Khattaby, qu'Allah lui fasse miséricorde, disait : "La Hijra (émigration) qu'Allah a imposé est celle qui a été prescrite lorsque le Prophète صلى الله عليه و سلم a émigré vers Médine [...] Mais lorsque la Mecque fut conquise et que les gens sont entrés dans l'islam de toutes parts, l'obligation de celle-ci a cessé et il ne reste qu'une recommandation." 
 
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