Les différentes forme de Taqlid (suivi aveugle)

le Chaykh Mouhammad Bajabir en expliquant le livre "Al-Ousoul Min 'Ilm Al-Ousoul" de Chaykh Mouhammad Ibn Salih Al-'Outheymin, dit suite à cette parole :

Le « Taqlid » (suivi aveugle) est de deux catégorie : général et précis.

Très bien qu’est ce que le « Taqlid » général ?

C’est de prendre une école spécifique et d’appliquer toutes ses facilités et ses positions fermes dans les affaires religieuses.

Très bien, c’est de s’imposer une école précises que se soit une des quatre écoles (connues) ou autres que celles-ci, parmi les écoles des gens de la sounnah bien évidement, il prend donc les avis de cette école dans ses facilités et ses positions fermes. Quel est le jugement de cela, en ce qui concerne celui qui ne sait pas analyser les textes de lui-même ?


Maintenant faites la différence entre les sujets. Le musulman de la masse que lui est-il obligatoire ? Le suivi aveugle et le suivi aveugle à différentes formes soit on suit dans le sens ou dès qu’il y a une complication, on questionne ce qu’on trouve comme savant. C’est ce qu’on appel le « Taqlid » spécifique. Ou bien on s’impose une école précise et on s'y conforme.

Les savants ont divergé sur ce sujet, certains ont obligé cela, à cause du manque de personne capable d’analyser les textes chez les contemporains.

Certains ont imposé cela, noté un numéro 1 ici. L’obligation de suivre une école précise, Ils disent : « à cause du manque de personne capable d’analyser les textes chez les contemporains. » C’est la raison…

Et d’autres ont formellement interdit. Ils ont dit : « C’est strictement interdit. » Pourquoi ? Et que faire alors ? Eh bien dès qu’il a une complication on doit se diriger vers un homme de science, en qui on a confiance, et des qu’il a un problème on fera cela.

Ceux qui interdisent « Certains ont formellement interdit. » Pourquoi ? Pour ce qu’il contient comme obéissance totale à une autre personne que le prophète صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وسَلَّم

Donc la deuxième parole, l’interdiction pour ce qu’il contient comme obéissance totale à une autre personne que le prophète صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وسَلَّم

Je rajoute une troisième parole. La troisième : c’est la permission, car cela revient à suivre les imams, et c’est permis. Il y a donc sur le sujet trois avis. Evidemment il y a plus que ces trois avis, il y en a beaucoup. Les avis quels sont-ils ? :

- L’obligation, il est obligatoire d’avoir une école précise et c’est excessif,
- Le deuxième est que ceci est interdit. Il est strictement interdit que tu adhère à une école et il y a dans cette parole un excès égal à la première
- Le troisième est la permission et il apparaît que c’est cet avis le plus juste.

L’ambigüité pour celui qui interdit , car pour celui qui impose, il impose ce qu’Allah n'a pas imposé, c’est une parole clairement erronée.

Le problème est dans l’interdiction. Celui qui interdit, il interdit de suivre une école précise, pourquoi ? Car tu suis une autre personne que le prophète صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وسَلَّم. Ici nous disons : « Celui qui s’impose une école précise. » Attention, quand on dit : « Une école précise. » Ceci ne se limite pas à l’école malikte, chafi’ite « Une école précise » parmi les quatre écoles ou bien qu’il se limite aux avis d’un seul savant. Il ne questionne que lui. Vous avez compris le sujet ? donc s’imposer le suivi d’une « école précise » ou « personne précise » se divise en deux catégories.

Si cette obligation de se conformer découle d’une prétention à l’infaillibilité de cette « école » ou personne, ou imam, alors évidement c’est interdit. Car la effectivement tu auras pris un autre prophète que Mouhammad صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وسَلَّم comme guide.

Mais si c’est par confiance, c'est-à-dire que moi, lorsque je suis sur un sujet, je me dirige vers Chaykh untel car j’ai confiance en lui et je me conforme à ces propos mais je ne pense pas qu’il est infaillible. Je ne pense pas qu’il ne fait jamais d’erreur. Je pense qu’il fait des erreurs de temps en temps. Mais je pense qu’il est le meilleur parmi ceux présent.

Je lui pose donc toutes mes questions, et la même parole pour une « école ». J’ai confiance en l’imam Ahmed et c’est tout. Je le place entre moi et Allah, par exemple. J’étudie donc l’école de l’imam Ahmed, ou de l’imam Ach-Chafi’y ou  de Malik et j’agi en conformité avec ce qui s'y trouve. Sans penser que l’imam Malik est infaillible, c’est l’école que je connais, j’ai confiance en elle, alors je me l’impose. Mais je ne pense pas que l’imam Malik est infaillible, ni Ahmed, ni Ach-Chafi’y .

Vous avez compris la position ou pas ? C’est exactement comme si j’avais confiance en un savant et que je lui pose mes questions, il n’y a pas de problème. On ne peut dire que j’ai pris un autre que le prophète comme guide. Non ! Car prendre un autre guide que le prophète signifie croire en son infaillibilité. Il pense que l’école ne fait jamais d’erreur, Non évidement. Vous comprenez ? Donc le troisième avis est la permission…

Il a le choix, et il y a une parole de l’imam Ibn Al-Qayyim, une parole précieuse qu’on trouve chez d’autres que lui. Il dit que le sujet « d’avoir une école » ne concerne pas la masse des musulmans. Le simple musulman n’a aucune école. L’école juridique est pour l’étudiant, il l’a étudié, il l’a cerné et il s’y conforme. Tout en sachant que cette école n’est pas infaillible, ni son fondateur, ni ses imams. Vous comprenez ?

Comment un simple musulman peut prétendre adhéré à l’école hanbalite ou chafi’ite, alors qu’il n’y connait rien ? Comme celui qui dirait je suis grammairien ou fondamentaliste et il ne connait rien aux règles fondamentales, cet prétention est fausse… Bref continuions…

بسم الله الرحمن الرحيم

La louange appartient à Allah. Nous Le louons, et Lui demandons Son aide et Son pardon. Nous cherchons protection auprès de Lui contre le m...

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