On ne s’interroge pas sur la viande des musulmans

Cette recherche est effectuée suite au nombre considérable de nos frères qui limitent l’appellation « Halal » à quelques marques ou qui passent leur temps à les analyser et à les dénigrer. Nous apportons des éléments qui détaillent le comportement que le musulman doit avoir dans ce genres de sujets.

Les textes nous prouvent que nous devons penser du bien de nos frères, que nous ne devons pas les espionner, ni les mépriser, ni les dénigrer tant qu’il n’apparaît pas clairement un défaut ou un manquement qui impliquerait cela.


'Aicha, qu'Allah l'agréé, dit qu'un groupe est venu au Messager d'Allah, صلى الله عليه و سلم, et a dit : « Des gens nous apportent de la viande mais nous ne savons pas s'ils ont prononcé le nom d'Allah (lors de l'égorgement). Il répondit : « Nommez-le (Dites : Bismillah) et mangez ! » Rapporté par Al-Boukhary


Al-Majd Abou Al-Barakat dans son livre « Al-Mountaqa » dit : « Ce récit prophétique est la preuve que les agissements coutumiers doivent être considérés comme sains jusqu’à preuve d’un défaut. »


L'imam Ahmed Ibn Taymiyah, qu'Allah lui fasse miséricorde, a dit : « Si la personne trouve de la viande qui à été égorgée par un autre musulman que lui. Il est possible de la manger en citant le nom d'Allah, car il faut considérer les affaires des gens comme bonnes et saines de tous défauts. »


Chaykh Mouhammad Ibn Salih Al-Outheymin, qu’Allah lui fasse miséricorde, dit : « Parmi les bénéfices de ce récit prophétique (celui de Aicha, qu'Allah l'agréé), il y a la simplicité de la législation islamique (Chari’a), du fait que nous n’ayons pas été responsabilisé sur des œuvres autres que les notre. Car si nous l’étions, alors nous aurions éprouvé de lourdes difficultés. Je vous donne un exemple de la viande qui se vend au marché : Si nous devions analyser, alors il faudrait analyser l’égorgeur : Est-il de ceux qui pratiquent la prière ? A-t-il nommé le nom d’Allah ? A-t-il fait couler le sang ? Ensuite il faudrait se renseigner sur la bête égorgée : Est-elle vraiment à son propriétaire ? […] Mais par la grâce d’Allah nous ne sommes pas charger des œuvres des autres. » [Fath Zi Al-Jalal]


Chaykh Salih Al-Fawzan, qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit : « Ce qui est de notre responsabilité c’est de citer le nom d’Allah au moment du repas. Mais le fait de prononcer le nom d’Allah, lors de l’égorgement ou de la chasse, est la responsabilité de celui qui chasse ou égorge et la base du musulman est qu’il est droit et digne de confiance, nous n’avons pas à mettre en doute les égorgements des musulmans ou les prises lors de la chasse. Ceci fait encourir au musulman un nombre considérable d’illusions et de doutes qui sont présents chez certains. » [Tashil Al-Anam]


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