Après avoir parcouru certains articles sur le sujet : se dire « salafi» (affiliation aux premières générations de l’islam). Il apparaît clairement que beaucoup de paroles sont déviées de leurs sens. On remarque dans de nombreuses paroles, l’utilisation du verbe « Être » non du verbe « Se dire ». Il en résulte chez certains un manque de compréhension, ou une volonté de s’enorgueillir avec un nom qui s’avère pour certains un mensonge éhonté quand on regarde leurs actes ou qu’on analyse leur dogme.
Avant de rentrer dans ce sujet polémique voici la parole de Chaykh AbdelAziz Ar-Rajihy, qu’Allah lui fasse miséricorde, en réponse à la question :
Des frères se donnent le nom de « salafy ». Et nous leur avons transmis quelques paroles de savants concernant le fait qu’il n’y a rien qui justifie cette dénomination, qu’il n’y a aucun besoin de le faire et que cela comporte de la vantardise. Ils nous ont alors répondu : « Ne propages pas ces paroles-là, car les gens sectaires vont s’en réjouir ».Je leur ai donc dit que les gens de la Sounnah citaient ce qui était à leur avantage tout comme ce qui les remettait en cause.
La question est la suivante : Est-il permis que je cache certaines paroles de savants concernant le sujet de se dire « salafy » sous prétexte que les gens sectaires et les gens de l’innovation vont répliquer sur ces frères « salafy » ?
Réponse :
Non, tu ne dois pas cacher. On ne cache pas la vérité. Ne cache pas la vérité et dis-leur que moi j’ai dit de ne pas cacher la vérité. Et lorsque les gens du faux s’expriment de manière erronée, alors on leur répond. Les gens de la vérité ne doivent pas manquer au fait de répliquer sur les gens du faux. Que tu caches ou pas, quoi qu’il arrive ils sont sur le faux.
Ecouter le Chaykh
Si on ne doit pas cacher la vérité et les paroles des savants, alors voici un ensemble de leurs paroles, il y a en a d’autres mais nous ne pensons pas que le sujet mérite plus que ça :
On remarque beaucoup de critiques sur le Chaykh Mohammad Aman Al-Jamy, qu’Allah lui fasse miséricorde, Certains allant même lui attribuer un nom de secte (Al-Jamiyah). Mais il est étonnant de voir ses positions sur la « Hijra » en France dans son explication des trois fondements et sur l’appellation salafy que voici :
« Par rapport à l’utilisation du mot « salafy », quelqu’un écrit un livre et se présente en disant : Untel le « salafy », untel le « athary ». Il n’y a aucune raison à cela. Pourquoi le faire ?
Ceci revient à aimer se montrer et contient un genre d’ostentation. Nos Salafs (première génération) n’employaient pas ce genre de manières. Lorsque je parle de nos savants tels que Chaykh AbdelAziz Ibn Baz, il est possible qu’il m’arrive de dire : le savant salafy, ceci est compréhensible car c’est une description qui correspond à la réalité. Mais de là à écrire un livre en signant : untel le salafy ?!
Pourquoi ? Que désires-tu en faisant cela ? Il ne convient pas que nos étudiants et nos jeunes utilisent cette manière d’agir, car elle n’a pas de valeur et n’était pas connue chez les Salafs. Et il ne convient pas que vous preniez les positions de ceux qui aiment se montrer et être populaire. Tu t’enorgueillis de la voie Salafiyah !? Remercies plutôt Allah de t’avoir permis d’être sur cette voie-là et sois humble vis-à-vis d’Allah.
Et tu ne dois pas aimer te faire voir auprès des gens en répétant : salafy, salafy, salafy ! Non. Tu es salafy, mais à quoi bon ces surnoms ?! Il n’y a aucun motif à cela, alors pourquoi ?!
Je conseille à nos jeunes de ne pas employer ces propos, premièrement parce que cela n’est pas connu de vos savants ni des pieux prédécesseurs, et deuxièmement car cela dénote un sens malsain.
La voie Salafiyah est une méthodologie et elle n’est pas comme les noms récents qui ont été inventés à notre époque tels que Ikhwan Mouslimin, Sourouriyin, Tahriry, Tablighy. Ceux-ci sont de nouvelles appellations, sans valeur, apparues ces jours-ci dans cette région. Mais la voie Salafiyah est plutôt une méthodologie très ancienne, et c’est pour cette raison que le fait que tu sois salafy (notez bien que le Chaykh parle d’être salafy, et non pas d’en faire un nom ou un titre) est obligatoire, car la voie Salafiyah est la compréhension authentique de l’Islam. Prenez-le ainsi en toute clarté : la voie Salafiyah est la compréhension authentique de l’Islam au niveau de la croyance ainsi que de la législation.
Ecouter le Chaykh
Chaykh AbdelAziz Ar-Rajihy, qu’Allah le préserve, a dit en commentaire d’une parole d’Ibn Taymiyah :
L’auteur, qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit : Et tous les Salafs (les premières générations de l’islam) disaient « Ces passions-là mènent toutes en enfer ». Ce qui est voulu par le terme « passions » ce sont les innovations. Elles mènent toutes en enfer. « Et l’un d’entre eux a dit : « Je ne sais pas lequel de ces deux bienfaits est le plus important : qu’Allah m’ait guidé à l’Islam ou qu’il m’aie préservé de ces passions-là ». Ces deux choses-là sont des bienfaits :
- Le premier est qu’Allah te guide à l’Islam
- Le deuxième est qu’Il te préserve des passions et des innovations.
Puis l’auteur dit :« Et Allah nous a nommé dans le coran : musulmans, croyants, serviteurs d’Allah. Donc nous ne délaissons pas les noms qu’Allah nous a donnés pour d’autres noms que des gens ont inventés et qu’ils se sont donnés ainsi que leurs ancêtres, au sujet desquels Allah n’a révélé aucune preuve évidente ». Si l’on te demande : Qu’est-ce que tu es ? Tu réponds : je suis un musulman, je suis un croyant, je suis l’un des serviteurs d’Allah, je suis un membre des gens de la Sounnah et du consensus. Et s’il te demande : Tu es quoi ? Tu es « souroury », tu es « salafy », tu es « ikhwany », tu es du groupe « Al Hijrah wa At-Takfir » ? Qu’est-ce que tu lui réponds ?
Si tu lui dis que tu es « souroury » il va te reprocher d’être comme ci et comme ça, si tu lui dis que tu es « ikhwani » il va te reprocher telle et telle chose, d’avoir de l’exagération en ce qui concerne le jugement d’Allah et que tu délaisses l’adoration, et ainsi de suite. La polémique s’installe donc entre toi et lui. Ensuite, ces noms-là ont été inventés, donc tu dis : je ne suis ni « souroury », ni « ikhwany », ni du groupe « Al Hijrah wa At-Takfir », je suis un musulman parmi les musulmans, les croyants et les serviteurs d’Allah, je suis un membre des gens de la Sounnah et du consensus.
Tu coupes court à la discussion, tu mets fin à la polémique entre toi et lui et tu t’occupes de ce qui t’est profitable, et tu lui dis : Allah n’a révélé aucune preuve évidente à propos de ces noms-là, ils n’ont aucune source ni dans le Coran ni dans la Sounnah. Je ne les reconnais pas et je ne m’y affilie pas.
Ecouter le Chaykh
Cheykh Mouhammad Ibn Salih Al-‘Outhaymin, Qu’Allah lui fasse miséricorde, dans le commentaire du récit prophétique numéro 28 des 40 hadith de An-Nawawy, qui est le dernier livre que le Chaykh expliqua avant de nous quitter, dit :
« Des groupes sont apparus dans les premiers temps : Khawârij, Mou’tazilah, Jahmiyah, Chiites et même Rawâfid. Puis sont apparus dernièrement : Ikhwans, Salafy, Tablighy etc. Mets de côté tous ces groupes-là et vas de l’avant, et c’est ce que le Prophète صلى الله عليه و سلم a désigné de faire, à savoir : «Accrochez-vous à ma Sounnah et à celle des Califes bien guidés ». Il n’y a pas de doute que l’obligation de tous les musulmans est que leur chemin soit celui des Salafs, et non pas de s’affilier à un groupe particulier qui s’appelle « les salafis ». Ce qui est obligatoire pour la communauté islamique, c’est que son chemin soit celui des Salaf Salih (Pieux prédécesseurs) et non pas le sectarisme autour de ceux qu’on appelle « les salafis ». Soyez attentifs à la différence : il y a d’un côté la voie des Salafs, et d’un autre côté un groupe qui s’appelle « les salafis ».
Qu’est-ce qui est demandé ? C’est de suivre les Salafs. Et pourquoi (cette distinction) ? Car parmi ces groupes, les frères « salafis » sont sans aucun doute les plus proches de la vérité, mais leur problème est le même : ils considèrent les autres comme des égarés, des innovateurs et des pervers.
Et nous, nous ne blâmons pas cela lorsqu’ils le méritent vraiment, mais ce que nous déplorons c’est de corriger ces innovations de cette manière-là. Ce qu’il faut, c’est que les dirigeants de tous ces groupes se réunissent et se disent : Nous avons entre nous le livre d’Allahl et la Sounnah de Son Messager, alors prenons-les en tant que juges entre nous, et non pas les passions ou les avis de untel et untel. Tout le monde peut avoir raison ou bien avoir tort, quelque soit le niveau de science et d’adoration qu’il peut atteindre. Mais l’infaillibilité est dans la religion islamique.
Donc dans ce hadith, le Prophète -que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui et sa famille- a orienté les gens vers la voie à emprunter pour être préservé : ne s’apparenter à aucun groupe, si ce n’est au chemin des Salafs Salih, ou plutôt à la Sounnah du Prophète -que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui et sa famille- ainsi que des Califes bien guidés. »
Chaykh Al-Outheymin, qu’Allah lui fasse miséricorde, dans un avis juridique a dit : le terme « salafy » n’est pas restreint à un groupe précis. Toute personne s’accrochant à la voie des Salafs sera donc « salafy ». Voilà ce que signifie l’expression « salafy ». Et peu importe si la personne est de la première génération ou de la dernière.[...] Donc, prend cela comme une règle : le « salafy » est celui qui s’accroche à la voie des Salafs (premières générations de l'islam), et ce n’est pas spécifique à un groupe particulier. Et il n’est pas permis de classer les gens en disant ; ceux-là sont des « salafis », ceux-là sont des « ‘aqlany » etc . Je dis : le « salafy » est celui qui prendra le chemin des Salafs (premières générations de l'islam) au niveau de la croyance, de la parole et des actes, quel que soit l’endroit où il se trouve. Et il ne convient pas de classer les gens en disant : untel est « ‘aqlany », untel est « salafy » etc…. Mais il est obligatoire pour tous d’être « salafi » (notons que Chaykh dit d’être salafi, et non pas de s’appeler salafi, nuance qu’il est important de souligner), non pas que ce soit une question de sectarisme, mais parce que c’est la vérité.
Ecouter le Chaykh
Avant de rentrer dans ce sujet polémique voici la parole de Chaykh AbdelAziz Ar-Rajihy, qu’Allah lui fasse miséricorde, en réponse à la question :
Des frères se donnent le nom de « salafy ». Et nous leur avons transmis quelques paroles de savants concernant le fait qu’il n’y a rien qui justifie cette dénomination, qu’il n’y a aucun besoin de le faire et que cela comporte de la vantardise. Ils nous ont alors répondu : « Ne propages pas ces paroles-là, car les gens sectaires vont s’en réjouir ».Je leur ai donc dit que les gens de la Sounnah citaient ce qui était à leur avantage tout comme ce qui les remettait en cause.
La question est la suivante : Est-il permis que je cache certaines paroles de savants concernant le sujet de se dire « salafy » sous prétexte que les gens sectaires et les gens de l’innovation vont répliquer sur ces frères « salafy » ?
Réponse :
Non, tu ne dois pas cacher. On ne cache pas la vérité. Ne cache pas la vérité et dis-leur que moi j’ai dit de ne pas cacher la vérité. Et lorsque les gens du faux s’expriment de manière erronée, alors on leur répond. Les gens de la vérité ne doivent pas manquer au fait de répliquer sur les gens du faux. Que tu caches ou pas, quoi qu’il arrive ils sont sur le faux.
Ecouter le Chaykh
Si on ne doit pas cacher la vérité et les paroles des savants, alors voici un ensemble de leurs paroles, il y a en a d’autres mais nous ne pensons pas que le sujet mérite plus que ça :
On remarque beaucoup de critiques sur le Chaykh Mohammad Aman Al-Jamy, qu’Allah lui fasse miséricorde, Certains allant même lui attribuer un nom de secte (Al-Jamiyah). Mais il est étonnant de voir ses positions sur la « Hijra » en France dans son explication des trois fondements et sur l’appellation salafy que voici :
« Par rapport à l’utilisation du mot « salafy », quelqu’un écrit un livre et se présente en disant : Untel le « salafy », untel le « athary ». Il n’y a aucune raison à cela. Pourquoi le faire ?
Ceci revient à aimer se montrer et contient un genre d’ostentation. Nos Salafs (première génération) n’employaient pas ce genre de manières. Lorsque je parle de nos savants tels que Chaykh AbdelAziz Ibn Baz, il est possible qu’il m’arrive de dire : le savant salafy, ceci est compréhensible car c’est une description qui correspond à la réalité. Mais de là à écrire un livre en signant : untel le salafy ?!
Pourquoi ? Que désires-tu en faisant cela ? Il ne convient pas que nos étudiants et nos jeunes utilisent cette manière d’agir, car elle n’a pas de valeur et n’était pas connue chez les Salafs. Et il ne convient pas que vous preniez les positions de ceux qui aiment se montrer et être populaire. Tu t’enorgueillis de la voie Salafiyah !? Remercies plutôt Allah de t’avoir permis d’être sur cette voie-là et sois humble vis-à-vis d’Allah.
Et tu ne dois pas aimer te faire voir auprès des gens en répétant : salafy, salafy, salafy ! Non. Tu es salafy, mais à quoi bon ces surnoms ?! Il n’y a aucun motif à cela, alors pourquoi ?!
Je conseille à nos jeunes de ne pas employer ces propos, premièrement parce que cela n’est pas connu de vos savants ni des pieux prédécesseurs, et deuxièmement car cela dénote un sens malsain.
La voie Salafiyah est une méthodologie et elle n’est pas comme les noms récents qui ont été inventés à notre époque tels que Ikhwan Mouslimin, Sourouriyin, Tahriry, Tablighy. Ceux-ci sont de nouvelles appellations, sans valeur, apparues ces jours-ci dans cette région. Mais la voie Salafiyah est plutôt une méthodologie très ancienne, et c’est pour cette raison que le fait que tu sois salafy (notez bien que le Chaykh parle d’être salafy, et non pas d’en faire un nom ou un titre) est obligatoire, car la voie Salafiyah est la compréhension authentique de l’Islam. Prenez-le ainsi en toute clarté : la voie Salafiyah est la compréhension authentique de l’Islam au niveau de la croyance ainsi que de la législation.
Ecouter le Chaykh
Chaykh AbdelAziz Ar-Rajihy, qu’Allah le préserve, a dit en commentaire d’une parole d’Ibn Taymiyah :
L’auteur, qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit : Et tous les Salafs (les premières générations de l’islam) disaient « Ces passions-là mènent toutes en enfer ». Ce qui est voulu par le terme « passions » ce sont les innovations. Elles mènent toutes en enfer. « Et l’un d’entre eux a dit : « Je ne sais pas lequel de ces deux bienfaits est le plus important : qu’Allah m’ait guidé à l’Islam ou qu’il m’aie préservé de ces passions-là ». Ces deux choses-là sont des bienfaits :
- Le premier est qu’Allah te guide à l’Islam
- Le deuxième est qu’Il te préserve des passions et des innovations.
Puis l’auteur dit :« Et Allah nous a nommé dans le coran : musulmans, croyants, serviteurs d’Allah. Donc nous ne délaissons pas les noms qu’Allah nous a donnés pour d’autres noms que des gens ont inventés et qu’ils se sont donnés ainsi que leurs ancêtres, au sujet desquels Allah n’a révélé aucune preuve évidente ». Si l’on te demande : Qu’est-ce que tu es ? Tu réponds : je suis un musulman, je suis un croyant, je suis l’un des serviteurs d’Allah, je suis un membre des gens de la Sounnah et du consensus. Et s’il te demande : Tu es quoi ? Tu es « souroury », tu es « salafy », tu es « ikhwany », tu es du groupe « Al Hijrah wa At-Takfir » ? Qu’est-ce que tu lui réponds ?
Si tu lui dis que tu es « souroury » il va te reprocher d’être comme ci et comme ça, si tu lui dis que tu es « ikhwani » il va te reprocher telle et telle chose, d’avoir de l’exagération en ce qui concerne le jugement d’Allah et que tu délaisses l’adoration, et ainsi de suite. La polémique s’installe donc entre toi et lui. Ensuite, ces noms-là ont été inventés, donc tu dis : je ne suis ni « souroury », ni « ikhwany », ni du groupe « Al Hijrah wa At-Takfir », je suis un musulman parmi les musulmans, les croyants et les serviteurs d’Allah, je suis un membre des gens de la Sounnah et du consensus.
Tu coupes court à la discussion, tu mets fin à la polémique entre toi et lui et tu t’occupes de ce qui t’est profitable, et tu lui dis : Allah n’a révélé aucune preuve évidente à propos de ces noms-là, ils n’ont aucune source ni dans le Coran ni dans la Sounnah. Je ne les reconnais pas et je ne m’y affilie pas.
Ecouter le Chaykh
Cheykh Mouhammad Ibn Salih Al-‘Outhaymin, Qu’Allah lui fasse miséricorde, dans le commentaire du récit prophétique numéro 28 des 40 hadith de An-Nawawy, qui est le dernier livre que le Chaykh expliqua avant de nous quitter, dit :
« Des groupes sont apparus dans les premiers temps : Khawârij, Mou’tazilah, Jahmiyah, Chiites et même Rawâfid. Puis sont apparus dernièrement : Ikhwans, Salafy, Tablighy etc. Mets de côté tous ces groupes-là et vas de l’avant, et c’est ce que le Prophète صلى الله عليه و سلم a désigné de faire, à savoir : «Accrochez-vous à ma Sounnah et à celle des Califes bien guidés ». Il n’y a pas de doute que l’obligation de tous les musulmans est que leur chemin soit celui des Salafs, et non pas de s’affilier à un groupe particulier qui s’appelle « les salafis ». Ce qui est obligatoire pour la communauté islamique, c’est que son chemin soit celui des Salaf Salih (Pieux prédécesseurs) et non pas le sectarisme autour de ceux qu’on appelle « les salafis ». Soyez attentifs à la différence : il y a d’un côté la voie des Salafs, et d’un autre côté un groupe qui s’appelle « les salafis ».
Qu’est-ce qui est demandé ? C’est de suivre les Salafs. Et pourquoi (cette distinction) ? Car parmi ces groupes, les frères « salafis » sont sans aucun doute les plus proches de la vérité, mais leur problème est le même : ils considèrent les autres comme des égarés, des innovateurs et des pervers.
Et nous, nous ne blâmons pas cela lorsqu’ils le méritent vraiment, mais ce que nous déplorons c’est de corriger ces innovations de cette manière-là. Ce qu’il faut, c’est que les dirigeants de tous ces groupes se réunissent et se disent : Nous avons entre nous le livre d’Allahl et la Sounnah de Son Messager, alors prenons-les en tant que juges entre nous, et non pas les passions ou les avis de untel et untel. Tout le monde peut avoir raison ou bien avoir tort, quelque soit le niveau de science et d’adoration qu’il peut atteindre. Mais l’infaillibilité est dans la religion islamique.
Donc dans ce hadith, le Prophète -que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui et sa famille- a orienté les gens vers la voie à emprunter pour être préservé : ne s’apparenter à aucun groupe, si ce n’est au chemin des Salafs Salih, ou plutôt à la Sounnah du Prophète -que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui et sa famille- ainsi que des Califes bien guidés. »
Chaykh Al-Outheymin, qu’Allah lui fasse miséricorde, dans un avis juridique a dit : le terme « salafy » n’est pas restreint à un groupe précis. Toute personne s’accrochant à la voie des Salafs sera donc « salafy ». Voilà ce que signifie l’expression « salafy ». Et peu importe si la personne est de la première génération ou de la dernière.[...] Donc, prend cela comme une règle : le « salafy » est celui qui s’accroche à la voie des Salafs (premières générations de l'islam), et ce n’est pas spécifique à un groupe particulier. Et il n’est pas permis de classer les gens en disant ; ceux-là sont des « salafis », ceux-là sont des « ‘aqlany » etc . Je dis : le « salafy » est celui qui prendra le chemin des Salafs (premières générations de l'islam) au niveau de la croyance, de la parole et des actes, quel que soit l’endroit où il se trouve. Et il ne convient pas de classer les gens en disant : untel est « ‘aqlany », untel est « salafy » etc…. Mais il est obligatoire pour tous d’être « salafi » (notons que Chaykh dit d’être salafi, et non pas de s’appeler salafi, nuance qu’il est important de souligner), non pas que ce soit une question de sectarisme, mais parce que c’est la vérité.
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