Chaykh AbdelQadir Ibn Badran Ad-Dimachqy, qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit : « Saches que beaucoup de gens malgré les années passées dans l’apprentissage de la science, ou plutôt d’une seule science, n’amassent que peu de chose. Peu être qu’ils y ont passé leur vie et pourtant ils ne dépassent pas le statut de débutants. Ceci à cause de deux choses :
La première : Ils n’ont pas les capacités intellectuelles et pour cela nous ne savons que dire et nous ne connaissons aucun remède.
La deuxième : Ils ignorent les chemins de la science et c’est dans celle-ci que tombent beaucoup de professeurs. Un étudiant débutant vient à eux pour apprendre la grammaire par exemple, alors ils le préoccupent avec le commencement par le nom d’Allah, puis par sa louange, pendant des jours voire des mois. Tout ceci, afin de montrer leur vaste connaissance et la profondeur de leur savoir et quand bien même ils pourraient en finir, ils prennent un texte et accumulent sur lui les annotations. Puis ils sortent l’ensemble des divergences des savants, les réponses aux opposants et la manière dont ils ont ripostés. Ils n’ont de cesse de faire cela, jusqu'à ce que s’installe dans l’esprit de celui-ci (l’étudiant débutant) le sentiment que l’acquisition de la science est une chose dure réservée aux saints, rapprochés d’Allah ! […] Il convient plutôt de prendre un texte résumé sans ajouter, ni retirer de son contenu, afin qu’il (l’étudiant) s’image les sujets et ne soit pas perturbé par le reste. » [Voir son livre « Al-Madkhal » à partir de p.485]
L'imam de notre école, AbdAllah Ibn Qoudama Al-Maqdisy, qu'Allah lui fasse miséricorde, disait dans son livre pour débutant : « Je me suis limité à une seule parole afin qu'elle devienne une référence pour le lecteur et qu'il ne soit pas perturber entre ce qui est juste et les autres paroles rapportés de l'imam ou imputées à lui. » ['Oumda Al-Fiqh]
Chaykh Mouhammad Ibn Salih Al-'Outheymin, qu'Allah lui fasse miséricorde, disait : « Celui qui commence par les divergences, alors qu'il est débutant est comme celui qui se jette à la mer alors qu'il ne sait pas nager. » [Al-Fatwa Ath-Thoulathiya - cassette n°1]
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